Ce texte est inspiré de celui de Marie-Andrée Côté du Magazine Espaces. Pour consulter l'article complet, cliquez ici.
Peu importe le type de sentier, la longueur ou la vocation de celui-ci, il existe des comportements à éviter pour ne pas nuire à l'intégrité des sites.
L'éducation collective nous a bien enseigné à ne pas abandonner de résidus de plastiques, de papier ou de métal en forêt. Pourtant, c'est moins clair en ce qui concerne les déchets organiques. Après tout, le cœur de pomme se décomposera dans le temps de le dire, non ? Hé bien… non ! Même si vous pensiez que cela n'avait pas d'impact, ne jetez pas vos restants de goûter ou vos pelures dans la nature, car, « contrairement à la croyance populaire, leur vitesse de décomposition peut être très lente — jusqu'à deux ans pour les pelures de banane et d'orange. » De plus, ces déchets serviront de mauvaise source d'alimentation pour les animaux sauvages, qui risqueraient de modifier leur comportement vis-à-vis des humains, au péril de notre — et de leur — sécurité.
Qui n'a pas croisé de tronçons boueux dans un sentier ? Personne ! Et quel est notre réflexe dans ce cas ? On protège nos chaussures en contournant la zone vaseuse ! Sauf que cette habitude a un effet néfaste, car cela contribue à élargir les sentiers et à créer des pistes parallèles. Il faut donc privilégier les surfaces dures ou… accepter de salir ses bottes !
Pour vous exercer à oublier ces comportements nocifs, quoi de mieux que d'essayer de courts sentiers pédestres ? Découvrez-en une sélection ici.
Geneviève Clavet Roy
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